LA JEUNESSE AFRICAINE ET LACTUALITE
claude Dawa Timothee
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Date de création : 24.02.2011
Dernière mise à jour :
20.05.2012
5 articles
C’est un potentiel gigantesque. Cela peut aussi être une menace considérable si cette jeunesse-là n’a d’autre horizon que l’enrôlement dans une rébellion ou l’endoctrinement radical. Il est donc impératif de lui donner des perspectives », affirmait Philippe Douste-Blazy, le ministre français des Affaires étrangères, au quotidien Le Parisien en août dernier, motivant ainsi le thème du 23è Sommet Afrique-France. A l’initiative du Mali, pays-hôte, la rencontre aura été précédée d’un Forum de la jeunesse africaine, réunissant à Bamako les 8 et 9 novembre 53 jeunes - un par pays représenté - assistés d’une centaine d’autres venus des régions du Mali et d’une délégation de Franco-africains. Une première ! La Déclaration qu’ils soumettront aux chefs d’Etat pointera cinq questions clés pour leur avenir : formation et emploi, insertion sociopolitique, enjeux sanitaires, culture et nouvelles technologies, diaspora franco-africaine.
Il y a urgence, à lire l’appel « solennel, angoissant et pressant » lancé par les représentants des Jeunes leaders aux chefs d’État de l’Union africaine en 2004 : « Nos Etats sont dépouillés de ressources et détournés de leurs prérogatives. L’éducation n’est plus considérée comme un droit pour les enfants africains mais plutôt comme un luxe. Plus de droit à l’emploi, à la santé, au logement, à un environnement sain. En somme, les jeunes sont laissés à eux-mêmes. » La jeunesse africaine est devenue le plus grand défi que l’Afrique doit relever.
Les deux tiers des Africains ont moins de 30 ans
Plus de la moitié de sa population a moins de 21 ans et les deux tiers moins de 30 ans. Le terme « jeune » (15-24 ans, selon les Nations unies) s’applique sur le continent aux individus non mariés ou non indépendants économiquement, tandis que les « vieux » sont encore seuls détenteurs du savoir et du pouvoir, surtout en milieu rural. Après la vague des démocratisations, les parents espéraient pour eux des lendemains meilleurs. Ils leur laissent un bien lourd héritage. Forces vives de pays soumis ces vingt dernières années aux conditions draconiennes des plans d’ajustement structurel, ils ont vécu la disparition de l’État-providence, l’essoufflement du modèle éducatif colonial et, au final, une précarisation extrême de leurs conditions de vie.
La moitié des économies africaines sont en deçà des ressources par tête d’il y a vingt ans, selon le Programme des Nations unies pour le développement. Des millions d’Africains ne mangent pas à leur faim et près de la moitié vivent avec moins d’un dollar par jour. L’Afrique subsaharienne affichait en 2004 des taux d’analphabétisme de 35,9 % pour les adultes (plus de 15 ans) et de 20,1% pour les jeunes (1). Au rythme actuel, elle ne parviendra pas à l’éducation primaire universelle avant au moins 2150 et presque la moitié des pays n’atteindront pas la parité éducative entre les sexes d’ici 2015. Lors du Sommet sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté à Ouagadougou, en septembre 2004, la Commission de l’Union africaine recommandait aux dirigeants de mettre au plus vite l’accent sur l’éducation, l’apprentissage, la formation professionnelle, la transformation de l’économie informelle, cette forme de « débrouille » pratiquée par une grande partie de la jeunesse urbaine. Près de la moitié des jeunes travaillent encore dans l’agriculture ; or l’éducation demeure une priorité absolue en zone rurale, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. En 2003, l’Afrique subsaharienne comptait un des plus forts taux de chômage des jeunes (21 %) alors que la région devrait connaître la plus forte augmentation de sa population active d’ici à 2015 (30 millions de jeunes supplémentaires). Leur sort dépend de la croissance économique mais surtout de son contenu en termes d’emploi. Seuls « 5 à 10 % des nouveaux arrivants sur le marché du travail pourront intégrer l’économie formelle », indique le Bureau international du travail (BIT), pour qui « l’Afrique augmenterait son PIB de 12 à 19 % » si elle créait des emplois décents pour les jeunes.
Energie, capacité d’innovation, créativité tous azimuts
L’absence de travail crée un sentiment d’exclusion et d’inutilité qui entraîne violence, toxicomanie et extrémismes. Las des années d’enseignement perdues, les jeunes font de leurs gouvernements la cible de leur frustration. Cherchant leur propre voie, ils manifestent dans les rues, s’affrontent sur les campus et constituent le gros des troupes en cas d’émeute. Certains responsables - politiques et religieux - exploitent ces tendances et les mobilisent sur des bases militaristes, « prenant le relais de l’embrigadement des anciens partis uniques », estimait le chercheur Tshikala K. Biaya (2). La vie des jeunes Africains est ainsi faite d’instabilité et d’incertitude. La majorité des 6 millions de réfugiés et déplacés sont des jeunes traumatisés - en tant que victimes ou combattants. En dix ans, près de deux millions d’enfants sont morts dans les guerres d’Afrique centrale. Plus de 120 000 enfants-soldats sont recensés dans une douzaine de pays. Autre drame, les millions de jeunes porteurs du VIH/sida, tandis que d’autres sont devenus chefs de famille en raison du décès de leurs parents tués par la maladie, qui laisse environ 12 millions d’orphelins.
« Les gouvernements africains doivent apporter des solutions à cette majorité juvénile qui devient plus pauvre, plus mécontente et, parfois, plus militante », affirmait en 2004 la Commission économique pour l’Afrique, réclamant des politiques viables élaborées avec la collaboration des jeunes. « L’énergie, la capacité d’innovation et les aspirations de la jeunesse sont un capital qu’aucune société ne peut se permettre de dilapider », dit le BIT. Ils font preuve de créativité tous azimuts - musique, théâtre, peinture... Sans oublier leur attrait pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication. « Tu veux que tout s’arrange, tu veux que tout ça change, mais qu’est-ce que tu fais pour que tout ça bouge ? », chante La Brigade, un groupe de rap métissé. Jeunes Africains, Franco-africains, tous ont en tête l’image de ces jeunes qui, à Melilla ou Ceuta, se disent « plus près de la mort que de la vie » et dont les « vagues d’assaut » (ainsi que certains journaux ont qualifié leurs tentatives désespérées de franchir les barrières !) en direction de la forteresse européenne sont imputées à la pauvreté et à la famine en Afrique subsaharienne. Ne peuvent-ils prétendre à un avenir plus humain ?
"L’Afrique est un continent de jeunes qui y représentent 55% de la population. Pour la première fois, un sujet aussi sensible que la jeunesse sera abordé par les leaders africains et celui de la France", a-t-il souligné.
Ce sera l’occasion de parler de formation et d’emploi dans un continent en construction, d’insertion sociale, d’intégration économique, de renforcement des relations franco-africaines, d’échange culturel et de partage. Ce sera également l’occasion d’évoquer les menaces sanitaires et environnementales qui se posent au continent.
Comme innovation, Tiébilé Dramé a annoncé la tenue les 8 et 9 novembre prochains d’un "Forum" où les jeunes débattront eux-mêmes de leurs préoccupations. A l’issue dce forum, a-t-il dit, une jeune Africaine sera désignée pour présenter "l’Adresse de la jeunesse africaine" aux chefs d’Etat d’Afrique et de France à l’ouverture du sommet.
Des personnalités marquantes telles que Nelson Mandela, considérées comme repères pour la jeunesse, seront invitées à prendre part au forum ou à communiquer avec les participants par vidéoconférence. Des figures émergentes de la jeunesse franco-africaine comme le footballeur professionnel Zinédine Zidane ou le chanteur Jamel Debouze sont également attendus au forum, selon une information obtenue par l’agence PANA.
Tiébilé Dramé a également procédé au lancement du site Internet du sommet : www-afriquefrance2005.org , sur lequel l’essentiel des informations seront en permanence disponibles, en amont du Sommet, pendant le Sommet, et à l’issue des travaux.
Si la jeunesse africaine représente 55% de la population du Continent, constituant ainsi un gage de vitailté, de jeunesse, d’imagination et de renouvellement pour l’ensemble des pays d’Afrique, cette chance doit aussi être cultivée, car l’avenir se construit.
Les problématiques d’éducation, de formation et d’emploi méritent une réflexion à la fois nationale, dans les différents pays, et internationale, afin de faciliter les passerelles qui permettent à la jeunesse d’Afrique de concevoir un parcours professionnel entre plusieurs pays voire plusieurs continents.
La France a historiquement joué un rôle de partenaire dans la formation des étudiants d’Afrique francophone, mais cette solidarité semble connaître des hésitations, freinée par des préoccupations sécuritaires ou migratoires (refus de visas d’étudiants, par exemple, dans une politique incarnée par l’actuel Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy). Cette évolution est préjudiciable à la solidité du lien franco-africain, car les étudiants d’Afrique se tournent de plus en plus souvent vers l’Etats-Unis d’Amérique pour y acquérir leurs titres universitaires...
Des solutions peuvent se trouver dans les Programmes développés par l’Université Virtuelle Africaine (UVA) ou l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), qui mettent en place des systèmes de formation universitaire à distance, utilisant Internet et les nouvelles technologies : toutefois ce structures ne sont pas suffisamment développées pour l’instant.
Le Président de la République Démocratique du Congo séjourne depuis samedi à Kisangani pour suivre de près la situation des victimes du crash aérien du Boeing 727 de la compagnie Hewa Bora. Suite à cet accident, le chef de l’état a annulé son voyage deJuba où il devrait assister à la cérémonie marquant l’indépendance du Sud-Soudan.
Le Président de la République,Joseph Kabila Kabange, séjourne depuis samedi à Kisangani, chef-lieu de la Province orientale, en vue de se rendre personnellement compte de la situation relative au crash aérien, vendredi dernier à l’aéroport de Bangboka, d’un régulier de la compagnie Hewa Bora qui transportait 118 passagers.
Le dernier bilan fait état de la mort de 74 personnes péries dans cet accident dont les causes exactes restent à déterminer après analyse des données enregistrées par les boîtes noires et celles que doivent disponibiliser les aiguilleurs du ciel de la RVA.
| Plane Crash in Kisangani Kills 74 people |
Congo News Agency - July 9, 2011 |
| UN names some of the victims of deadly plane crash |
F |
Radio Okapi - April 4, 2011 | |
![]() | A UN plane crashed on Monday at Kinshasa N'djili airport. According to preliminary reports, the plane was carrying 29 passengers, including United Nations Mission Stabilization Mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) staff members and peacekeepers, and three crew members. At least 26 people are reported to have died. Full Story>> |
| One Survivor, 20 Dead after Plane Crash in Bandundu | |
ACP - August 25, 2010 | |
![]() | A woman, who has not yet been identified, is the sole survivor of a plane that crashed in the city of Bandundu on Wednesday in early afternoon. She is in critical condition and receiving intensive care at the General Hospital of Bandundu. Full Story>> |
| 'No survivors' in DR Congo crash | |
BBC News - September 2, 2008 | |
![]() | No-one appears to have survived a plane crash in eastern Democratic Republic of Congo, the plane's operator says. The Beechcraft plane was carrying 15 passengers and two crew members when it crashed into a mountain near Bukavu, said the operator, Air Serv. Full Story>> |
| Death Toll Rises After Hewa Bora Airways Plane Crash in Goma | |
Congo News Agency - April 16, 2008 | |
![]() | Authorities in Goma were scrambling to take care of more than 100 people injured after a Hewa Bora Airways plane crashed into a market in Goma on Wednesday. The death toll now stands at 40 and more than 20 people are still missing. People were lining up at the city's morgue to find out if their loved ones were among the dead. |
| Photos: Hewa Bora Airways Plane Crashes in Goma | |
Amanileo.org - April 16, 2008 | |
![]() |
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| UN staff among few survivors of deadly plane crash in eastern DR Congo | |
UN News - April 15, 2008 | |
![]() | Three United Nations staff members are among only a handful of survivors from today's plane crash in the eastern Democratic Republic of the Congo (DRC) that has killed dozens of people, the UN peacekeeping |
publié il y a 1 heure, 11 minutes, | Denière mise à jour le 20 mai, 2012 à 2:39 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Politique, Sécurité, Société.
Share on email Envoyer par e-mail | Mots clés: affrontements, FARDC
Les affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et déserteurs du Mouvement du 23 mars (M23) ont fait, samedi 12 mai, deux morts du côté de l’armée régulière et plusieurs autres blessés dans le groupement de Jomba, en territoire de Rutshuru à 90 km au Nord de Goma (Nord-Kivu).
Des sources locales indiquent que le M23 aurait également connu une lourde perte en vie humaine.
Selon les mêmes sources, un calme apparent règne depuis ce matin sur la ligne des fronts entre les FARDC et les rebelles de M23 dans le groupement de Jomba, sous contrôle de l’armée loyaliste.
La société civile locale indique que plusieurs localités de la région en groupements Jomba, Bweza et même Busanza sont restées désertes après ces combats qui ont duré toute la journée de samedi.
Pour l’instant, au moins ¾ des populations de huit localités du groupement Jomba ont fui. Les uns vers l’Ouganda et les autres vers Rutshuru-centre.
Ce déplacement massif des populations a aussi touché les groupements voisins de BWeza et Busanza.
Selon ces sources corroborées par certaines autorités administratives de Jomba, les militaires ont poursuivi les mutins qu’ils auraient délogés sur les collines Gatete et Mbuzi.
mai 19, 2012, | Denière mise à jour le 19 mai, 2012 à 4:55 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité.
Share on email Envoyer par e-mail | Mots clés: FARDC, rebelle
Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) de Makenga Sultani ont progressé samedi 19 mai vers les positions FARDC sur la colline Bugusa, non loin de la route Bunagana-Rutshuru, à près de 90km au nord de Goma, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon certaines sources administratives sur place, les combats se sont intensifiés ce samedi matin entre les deux groupes, faisant un mort et deux blessés.
Plusieurs habitants de la localité Tshengerero, proche de la paroisse de Jomba, ont fui vers Rutshuru-centre.
Selon des sources administratives locales, les éléments de M23 occupaient jusque là les collines de Runyoni et Tchanzu. Ils auraient progressé vers la petite colline Bugusa où se trouve une position FARDC, juste derrière la paroisse catholique de Jomba.
Les FARDC tentaient encore de les repousser ce matin, affirment ces sources, précisant que les combats ont augmenté depuis 5 heures du matin dans cette zone située à moins d’un kilomètre de la route Bunagana-Rutshuru.
Aucun bilan officiel n’a encore été fourni, le porte-parole de la 8ème Région militaire se refusant à toute déclaration, mais la société civile locale à Bunagana parle d’un FARDC tués et deux autres blessés.
Les FARDC et les forces du M23 s’affrontent depuis quatre jours dans la partie Est du territoire de Rutshuru.
Le M23 est un mouvement rebelle proche de l’ancien CNDP de Laurent Nkunda et du général déserteur Bosco Ntaganda.
Au cours d’un point de presse à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait contredit une information de Radio France Internationale (RFI) faisant mention d’une proposition du Rwanda de jouer les médiateurs entre le gouvernement congolais et cette rébellion.
En réaction, la ministre rwandaise des Affaires extérieurs a affirmé vendredi 18 mai, lors d’une rencontre bipartite entre le Rwanda et la RDC à Kigali, que le Rwanda ne peut s’engager dans une médiation entre la RDC et le M23 sans avoir été sollicitée par le gouvernement congolais.